L'objet de la contribution est de saisir les structures et la dynamique historique d'une régulation sectorielle de l'éducation, en focalisant sur l'enseignement supérieur. La focalisation sur l'ESR permet d'interroger de façon critique les thèses et les conditions d'un capitalisme basé sur la connaissance, pris en tension du régime néolibéral.
La démarche se nourrit de deux perspectives : l'une consistant à rendre compte des régulations mésoéconomiques de l'ESR et de la rupture néolibérale, l'autre visant à caractériser la rupture dans la trajectoire historique et dans le rôle social ou socio-économique de l'ESR. Il s'agit notamment de montrer les contradictions qui pèsent sur la transformation du périmètre de ce secteur, sur les conditions de sa reproduction. En situant notre méso dans ses interactions avec les dynamiques macro, on montre comment se pose la question du rôle de l'éducation dans la croissance. Ce qui suppose de tenir conjointement les dynamiques du Rapport salarial de l'Accumulation et de la Régulation sectorielle.
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