L'approche comportementale de la finance part du principe que les individus sont sujets à des heuristiques et biais cognitifs qui viennent entacher leurs décisions et les placent dans des situations qui ne sont pas optimales par rapport à ce qu'elles devraient être s'ils étaient rationnels au sens de l'économie néo-classique. Partant de ce constat est née l'idée qu'il faudrait créer un cadre plus ou moins contraignant pour qu'ils se comportent de façon conforme à ce que l'on considère être dans leur intérêt ou dans celui de la société. Il s'agit de mener des politiques de paternalisme fort ou de paternalisme libertarien. La légitimité de ces politiques est discutée. L'objet de cette communication est de faire le point sur les arguments en présence dans la littérature.