Cette communication traite de la question du genre dans le milieu du central banking. Ce dernier est marqué historiquement par la domination masculine, visible dans le fait que peu de femmes sont à la tête des banques centrales ou y exercent des fonctions importantes. Reposant sur une approche qualitative basée sur six interviews de femmes banquières centrales ou proches de la direction de banques centrales, ainsi que sur l'analyse de données officielles des banques centrales, nous posons l'hypothèse qu'il existe un décalage entre pouvoir et autorité, qui est défavorable aux femmes dans ce milieu. Même si nos résultats ne confirment que partiellement cette hypothèse, nous montrons qu'il serait opportun, par rapport au fonctionnement et à la gouvernance des banques centrales, de redéfinir de nouvelles attitudes et de renouveler leur recrutement en donnant davantage de place aux femmes.