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Envisioning the Economy of the Future, and the Future of Political Economy

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Comment Israël a évité l'hyperinflation ? Le succès du plan de stabilisation (1985) à la lumière de la théorie post-keynésienne
Jonathan Marie  1@  , Sébastien Charles  2@  
1 : Centre dÉconomie de lÚniversité Paris Nord  (CEPN)  -  Website
université Paris 13, Université Sorbonne Paris Cité, Centre National de la Recherche Scientifique : UMR7234
UFR de Sciences Economiques, Université Paris 13, 99 avenue Jean-Baptiste Clément, F-93430, Villetaneuse. -  France
2 : Laboratoire dÉconomie Dionysien  (LED)  -  Website
Université Paris 8, Vincennes-Saint-Denis : EA3391
Université paris 8 2 rue de la Liberté 93526 Saint-Denis Cedex -  France

Adoptant un cadre post-keynésien, l'article analyse le processus inflationniste à

l'oeuvre de 1948 jusqu'aux années 1980 pour, d'une part, comprendre les origines de la quasi

hyperinflation du 1er semestre 1985 et, d'autre part, saisir la réussite du plan de stabilisation intervenu

lors de l'été de cette même année. En 1985 le shekel semble devoir être complètement

rejeté par ses utilisateurs au profit du dollar, ce qui, dans le contexte fortement inflationniste

d'alors, aurait dû engendrer une hyperinflation. Ce résultat est provoqué par la conjonction de

plusieurs facteurs : la virulence historique du conflit de répartition, la présence de mécanismes

d'indexation et la fragilité des comptes extérieurs marqués par un déficit courant structurel. Le

plan de stabilisation, soutenu par l'aide financière importante des États-Unis, permet d'atténuer

immédiatement la contrainte de financement externe et parvient à affaiblir durablement

la virulence du conflit de répartition, écartant ainsi les risques hyperinflationnistes. L'analyse

de cette trajectoire historique confirme la cohérence théorique de l'analyse post-keynésienne

de l'hyperinflation.


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